Une charte partagée

« Charte de CARMA »

(proposée aux habitants du territoire et aux collectivités locales)

1. Défense prioritaire et absolue des terres agricoles, des forêts et autres espaces naturels: le périmètre de ces espaces est sanctuarisé.

2. Evolution vers une agriculture biologique du territoire : cette évolution progressive, qui tend à re-développer la biodiversité sur le territoire, s’accompagne d’une transformation progressive des paysages pour leur redonner un caractère « rural » et attrayant. Réintroduction des haies, d’arbres, entretien des fossés, des zones humides, etc. Mise en valeur des rivières et de leurs bordures.

3. Mise en œuvre d’un cycle alimentaire durable à partir du recyclage des matières organiques avec du compostage et des expériences de production de bio-énergie.

4. Développement des emplois socialement utiles, durables et accessibles aux populations locales, autour des productions agricoles, de leurs transformations, leur distribution et le recyclage des matières organiques. Il s’agit ici d’un axe majeur de développement économique de la métropole, de l’acquisition et du partage de savoir-faire.

5. Mutualisation des moyens pour la formation des habitants aux nouvelles activités agricoles et para-agricoles, et leur appui par un centre de recherche partagé.

6. Revalorisation des territoires périphériques résidentiels et d’activités en adoptant des principes d’urbanisme et d’architecture prenant en compte le vivant et la place de la nature en ville, à l’écoute des habitants, des usagers et de leurs initiatives, favorisant les nouveaux matériaux écologiques mis en œuvre par des structures artisanales de construction, introduisant l’éco-conditionnalité des aides, etc.

7. Attractivité touristique du territoire : développement d’un éco-tourisme destiné en premier lieu aux habitants de la métropole. Le nouveau « parc agricole et urbain » devient aussi un lieu de promenade, de loisirs, d’apprentissage et de découverte pour les citadins : le lieu qui leur manque avec la nature.