L’urbanisme du siècle précédent a produit des formes urbaines, cités et zones pavillonnaires, à l’image des produits industriels qu’il fabriquait: organisation « taylorienne » de l’espace, individualisation des espaces, mono-fonctionnalité.
Les règlements d’urbanisme communaux (PLU) entérinent souvent cet état de fait et empêchent ces tissus de se transformer, de s’hybrider, de se diversifier. Ces lieux, qui disposent des voiries et des réseaux d’adduction, des transports collectifs et des équipements publics, constituent une immense réserve foncière qui pourrait accueillir une population parfois doublée, quand cela est autorisé; dans tous les cas, à population égale, les lieux devraient pouvoir accueillir des lieux de travail et d’activités, ce qui n’est pas toujours le cas.
C’est le lieu où doit commencer la lutte contre la destruction des terres agricoles environnantes, en exploitant mieux l’espace urbain déjà constitué.