Dans les zones tempérées comme la nôtre, le WWF indique une diminution globale de 30% de toutes espèces étudiées entre 1970 et 2007 (25% pour les espèces terrestres, 24% pour les espèces aquatiques et 35% pour les espèces d’eau douce). Dans les zones tropicales ces chiffres sont doublés.
D’ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu, y compris dans les océans.
Les 5 grandes causes de cette crise, reconnues par le « Programme d’évaluation des écosystèmes » de l’ONU, sont :
- la destruction et la fragmentation des habitats, notamment des forêts, par les infrastructures, la conversion en terres cultivées, le chalutage des fonds marins…
- la surexploitation des ressources naturelles : eau, chasse, commerce des plantes, des animaux, des gènes, sur-pêche et prises accessoires.
- l’ invasion biologique volontaire (OGM, aquaculture …) ou involontaire (ballast, chantiers…).
- la pollution des milieux : métaux lourds, molécules de synthèse (PCB, pesticide…), nitrates, pollution biologique, physique (radiation, bruits, nano-particules…).
- le changement climatique.
L’extinction de la biodiversité peut avoir de graves conséquences sur la santé et l’alimentation, par la diminution des ressources d’approvisionnement et par le déséquilibre biologique de l’écosystème terrestre, favorisant l’extension d’espèces invasives et résistantes au détriment d’espèces plus fragiles mais tout aussi utiles.