3. S’inspirer des villes polycentriques et favoriser la mixité territoriale
Le Grand Paris a atteint une taille critique pour une ville développée autour d’un centre presque unique, le « Paris intra-muros ». Agrégées autour d’un centre devenu lointain, les banlieues périphériques manquent de centres administratifs et d’emplois principaux, d’espaces culturels ou de formation « décentralisés », ce qui serait l’ambition du métro du Grand Paris.
Ce redéploiement des activités doit s’accompagner, comme l’ont fait d’autres grandes villes (Berlin, Londres, Copenhague…) de la préservation de grands espaces de nature et d’agriculture de proximité.
Pour sortir du tropisme « parisien », jusque dans la répartition des fonctions, les tissus urbains (pavillonnaires et grands ensembles) doivent s’hybrider et accueillir des bâtiments de commerces, d’emplois et de services. La mixité des fonctions doit devenir « locale ».