La « Transition » prépare les citoyens à la raréfaction des ressources fossiles essentiellement le pétrole dont les coûts vont impacter considérablement les budgets, mais aussi à s’adapter par anticipation aux dérèglements climatiques en créant des modes de vie plus reliés et plus enrichissants.
Ce processus a été développé en 2005 par les étudiants du cours de soutenabilité appliquée de l’université de Kinsale (Irlande) sous la direction de Rob Hopkins (né en 1968 à Londres) formateur et enseignant en permaculture. La première mise en application a été initiée en 2006 dans la ville de Totnes au Royaume-Uni. Depuis, le mouvement est devenu international et compte plus de 460 initiatives officielles.
La démarche se décline en trois grands chapitres :
- l’autonomie intellectuelle, s’appuyant notamment sur la démocratie participative des habitants et les prises de décision émanant de la société civile;
- l’autonomie ou l’indépendance énergétique;
- l’autonomie alimentaire.
Ungersheim, à 15 km au nord de Mulhouse, a créé une « régie agricole municipale » pour alimenter en produits biologiques ses cantines scolaires. La production de produits frais est complétée par une conserverie qui permet d’étendre le calendrier de consommation des produits locaux.