L’histoire agricole de ce territoire est très riche et très ancienne (voir la page CARMA Gonesse > Histoire du territoire). L’agriculture y était beaucoup plus diversifiée et l’élevage encore présent. Nous vous en donnons quelques exemples ci-dessous :
Gonesse: blé, meunerie, pain…
Groslay: vignes + maraichage, puis arboriculture (poiriers, pommiers…). Groslay abrite encore 5 exploitants agricoles (arboriculteurs) qui cultivent plus au Nord: Saint Brice, Ezanville, Moisselles, Attainville…
Sarcelles: vignes et arbres fruitiers (18ème, 19ème siècle… phylloxéra en 1879), légumes (années 1930) = petits pois, choux fleurs… Récolte de légumes envoyée vers les halles de Paris par wagons…
Villiers le Bel: premier fournisseur de salades de Paris en 1820…
Saint Brice sous forêt: terres maraîchères (jusque 1930), puis arboriculture (poiriers) + activité maraichère : choux-fleurs, petits pois, fraises. Le chemin de fer va révolutionner la vie du village : les Parisiens viennent de plus en plus nombreux passer le dimanche à la campagne et les cultivateurs ont de nouvelles possibilités pour expédier leurs fruits et légumes. En 1907, la seule gare de Sarcelles-Saint~Brice expédie 140 wagons de poireaux par mois dans les centres du Nord (Lille, Roubaix, Valenciennes, Cambrai…)
Goussainville: en 1870, les Prussiens détruisent une distillerie… En 1905 ouverture d’une sucrerie (Beghin Say) qui durera 80 ans… Anciennes cressonnières (et cultures maraichères) grâce aux eaux du Croult.
Domont: bucherons et paysans depuis le Moyen-Age… 1877, plantation de vergers (« Domont-les-poires »)
Montmorency: vignes au Moyen-Age, vignes+fruitiers+céréales au 16ème siècle (2 moulins à vent), 17ème… fameuses cerises (cf. Madame de Sévigné),
Montlignon: pépiniériste au 18ème siècle (les derniers pépiniéristes cessent leur activité en 1990), vergers au pied de la forêt
Bessancourt: moulin à vent, fours à pain et pressoirs au Moyen-Age, 132 hectares de vignobles au 18ème siècle.
Coubron: cultures, vigne (actuelle)
Courtry: cultures, maraichage (actuellement)
L’ « industrialisation » progressive de l’agriculture après guerre a entrainé un regroupement des parcelles agricoles et une simplification des paysages : arrachage des haies et des arbres notamment. Il ne reste plus, à quelques exceptions près, que de grandes cultures de céréales ou d’oléagineux (et quelques betteraves). L’agriculture « urbaine », qui nourrit la ville, a quasiment disparu.