Depuis l’abandon du projet EuropaCity sur le périmètre du Triangle de Gonesse (Val-d’Oise), les conclusions du rapport de Francis Rol-Tanguy sont attendues.
Depuis l’abandon du projet EuropaCity sur le périmètre du Triangle de Gonesse (Val-d’Oise), un programme de Carma (Coopération pour une ambition agricole, rurale et métropolitaine d’avenir) est lancé et une démarche Risome (Réseaux d’Initiatives solidaires pour les mutations agroécologiques) est soutenue, sur la nécessité d’engager une transition agroalimentaire qui pourrait s’opérer à partir du Triangle de Gonesse.
Le Conseil d’orientations stratégiques (Cos) du projet Carma-Risome a été mis en place mercredi 7 octobre.
Il est composé d’une vingtaine de personnalités issues d’organismes de recherche et d’enseignement supérieur, de développement local et d’ingénierie de la transition écologique, ainsi que d’opérateurs économiques de l’Économie sociale et solidaire partenaires du projet.
Son rôle est de fournir des avis et des contributions actives relatifs à la réalisation de Carma-Risome sur le Triangle de Gonesse et le Pays de France, de manière à en faire une opération exemplaire aux niveaux régional et international.
Des pistes
En attendant les conclusions du gouvernement à propos du rapport de Francis Rol-Tanguy sur les alternatives à EuropaCity, les membres du Cos ont pris connaissance de l’avancement des discussions locales concernant le projet.
Une présentation leur a été faite des divers chantiers d’études et de préfiguration en cours au sein de l’association Carma.
Cette première réunion a permis de relever des pistes de travail à caractère essentiel : faire de l’emploi et de la formation une priorité majeure pour répondre aux attentes des habitants du territoire, renforcer la connaissance et l’appropriation du projet Carma-Risome tant auprès des élus que des milieux agricoles et des habitants, approfondir les modalités de mise en œuvre de la distribution des productions agricoles en circuits courts, proposer aux porteurs de projets innovants des solutions d’accompagnement techniques, scientifiques et financiers.
« Les membres présents du Cos ont donné leur accord pour soutenir la promotion du projet, mettre à disposition du transfert de savoir-faire, et participer à des groupes de travail relatifs à la préparation de la mise en œuvre du projet », précise Dominique Picard, présidente de Carma.
Le Conseil se réunira à nouveau après les arbitrages rendus par le gouvernement pour estimer s’ils permettent effectivement la réalisation du grand projet de transition agro-alimentaire et écologique auquel ils ont apporté et souhaitent continuer d’apporter leur contribution.